Les portes de la cité

Un sac sur le dos et un bâton à la main, Aileen posait pour la première fois le pied à Athènes. Elle avait toujours entendu parler de la prestigieuse cité, son père et ses frères y étant venu souvent pour le marché.
Après quelques dizaines de minutes, elle s'arrêta et ragarda de tout les côtés. Elle ne savait pas par où aller ni comment.
Elle était perdue, et en son for intérieur, priait que quelqu'un vienne l'aider pour la guider.

"Que cherche une jolie demoiselle comme vous dans une telle Cité ?"

Apollon avait pris l'apparence d'un jeune homme blond, habillé d'une simple toge. Il s'était approché doucement dans le dos de la jeune fille, et se tenait à quelques pas derrière elle.
Il avait sentit en elle, un don qui lui serait bénéfique à l'avenir...

"Vous n'avez pas de langue ? Je ne suis pas farouche: je m'appelle Lukios, et je ne mords pas, détrompez-vous..."

Surprise, Aileen sursauta. Le jeune homme était arrivé comme une réponse à sa prière.

"Enchantée" dit Aileen rougissant.

Elle avait eu un temps de réaction à cause de sa surprise, mais elle retrouvait à présent tout ses moyens.

"Je m'appelle Aileen... Et je cherche quelqu'un pour me guider... Et surtout trouver un lieu où dormir et manger!"

Lukios fit un geste vague de la main gauche.

"Booof ! Des lieux comme ça, il y en a partout dans cette ville... Elle est tellement attractive ! Mais il faut avoir un peu de..."

Il frotta les doigts de sa main droite ensemble, pour signifier qu'il fallait de l'argent.

"Tu as des drachmes ? J'espère pour toi, sinon tu ne pourra rien faire ici... Ni le jour, ni la nuit..."

Lukios fit mine de partir, la dépassant et fesant quelques pas sur la route. Il se retourna, le regard malin.

"Par contre, si tu veux, je peux t'aider... Je peux te loger, j'ai une petite cabane. Je peux te nourrir, de pain et d'olives, et je peux te guider, cette ville, je la connais mieux que ma soeur ! Qu'en dis-tu ?"

Aileen rougit un peu.

"Je n'ai pas trop eu l'occasion de sortir auparavent... Je ne connais que ma maison, le temple et le port."

Lorsqu'il parla de monnaie, elle sortie une petite bourse de cuir.

"J'ai de quoi payer, mais peu..."

La proposition de Lukios était intéressante, mais Aileen se méfiait des étrangers.

"Hmm... Tout dépend du prix que tu demandes pour le logement, la nourriture et le guide. Je n'ai pas besoin de luxe, du moment que j'ai un toit, c'est pour ça que je suis tentée d'accepter."

Elle lui sourit et croisa les bras en atendant sa réponse.

Hécate et Ieschoua , en route pour les bas quartiers, sont tous deux en train de converser, quand Hécate bouscule un jeune homme blond...
Elle le reconnait tout de suite....Cette aura, ca ne peut être qu'Apollon...
Elle sourit, mais ne dit rien, se doutant qu'il était dans la même situation qu'elle, celle d'une déesse se faisant passer pour mortelle...
Elle regarda Apollon, se doutant que son identité n'était plus un secret pour lui non plus, lui fait un clin d'oeil, et pose son doigt devant sa bouche...

"Oh excusez moi, monsieur..."

Elle reprend sa route en pensant à Apollon....et en discutant toujours avec Ieschoua...

Apollon fut surpris de voir son égale mais il n'en dit rien, afficha juste un regard étonné et se reconcentra sur la jeune femme...

"Le prix que je demande?"

Lukios porta sa main à son menton, et le massa tandis qu'il réfléchissait...

"Je n'en ai aucune idée à l'heure actuelle... Oh, si ! Une... Mais, je te demanderai le prix de mon offre seulement le moment venu, où j'en aurai besoin... En clair, tu me devra quelque chose, mais quoi ? Seul me peux le décider, en temps voulu..."

Il regarda la jeune fille au fond des yeux.

"Cela te conviens-t-il Aileen ?"

Après un léger temps de réflexion - elle n'avait pas remarqué le passage d'Hécate sous forme humaine - elle se décida enfin.

"C'est d'accord, je vous fait confiance."

Aileen était très intuitive, elle savait reconnaître les gens louches des gens honnêtes. Bien que ce Lukios ait quelque chose d'étrange, qu'elle n'arrivait pas à identifier, elle savait qu'elle ne se faisait pas emboucaner.

Lukios sourit à pleine dents...

"Très bien !!"

Il revint vers elle et la prit par la main. Il la traina vers l'interieur de la ville, marchand à longues enjambées... De son bras libre, il lui désigna la grande Acropole que l'on apercevait au loin, au dessus des batiments.

"Je pourrais te faire découvrir cette ville !! Mais je n'en ai pas envie..."

Il la fit aller par de petites ruelles, certaines plongées dans une obscurité surprenante, d'autres mal-odorantes, d'autres encore où des personnages louches discutaient à voix basse lançant des regards furtifs au-dessus de leurs épaules...

"Je pourrais te perdre dans les bas-quartiers !! Mais je n'en ai pas l'humeur..."

Il la fit zigzaguer dans la foule de l'agora, évitant les mains baladeuses des pick-pockets, ignorant les appels lancinants des vendeurs acharnés...

"Je pourrais te laisser étouffer dans cette chaleur humaine oppressante !! Mais cela ne me servirai à rien..."

Il la fit passer devant des casernes, là où les gardes et soldats, las de s'entrainer, pariaient leurs salaires en jouant au dés.

"Je pourrais t'abandonner à ces mâles en rût, t'abandonner à leurs désirs primaires... Mais ta main est encore fraiche..."

Ils passèrent d'autres portes de la ville, et se retrouvèrent bientot à quelques mêtres d'une petite masure... devant laquelle un âne broutait les restes d'herbes.
Lukios le regarda un moment...

"Euh... lui, je ne sais plus comment il s'appelle. Tu peux lui donner un nom, si tu veux."

Il y avait un petit muret en pierre qui l'encerclait, et, enjoué, Lukios monta dessus.

"Te voilà chez moi !! C'est le seul lieu où j'avait envie de t'emmener !!"

[HRP: suite sur "la masure à l'écart de la ville".]

Il la suivait.

"Bon dis-mpoi, où est le quartier où habite ton maître?"

Il regarda les gens se pressé autour d'eux.

*Il perd le temps à penser aux lendemain. Il court comme de petites fourmies, il s'éffoufle pour épater la galerie."

Ieschoua veut que son interclocutrice semblant de marbre.

"Vous êstes là?'

Il decida de partir.

*Ma place est ailleurs.*

La petite troupe arriva devant les portes de la ville, hérode vint à leur rencontre en trépignant..

"Princesse.. Il vous en fallut du temps, je m'inquiêtais... "

"Hérode.. Mon ami.. Cessez de m'appellez princesse (murmuré).. Gardez enfoui ce secret au plus profond de vous.. Et ce pour ma propre sécurité.. Et désormais.. Appelez moi... Akasha.."