"Le fermier égaré", auberge luxueuse

Non loin du fleuve, à l'entrée de la ville, s'étend un long jardin fleuri, autour d'une allée dallée. Au bout du chemin, on ne peut manquer l'énorme fresque publicitaire pour l'auberge du coin : "Le fermier égaré".

Une petite anecdote y est inscrite, racontant que des années auparavant, le fils d'un paysan est venu prier dans le temple de Zeus, l'implorant de l'aider à trouver un meilleur travail. L'histoire dit que le Dieux vint lui-même proposer au fermier de fonder une auberge. Il lui dit d'aller faire ses adieux à sa famille, et de revenir le lendemain, ce que le jeune homme fit. A son retour, l'auberge était là, flambant neuve. Depuis, elle se transmet de père en fils.

Allez savoir si cette légende est vraie... Ce qu'il y a, c'est que l'influence du Dieux attire pas mal de monde, d'où la nécessité de réserver sa chambre lors des jeux.

Le bâtiment est un plein pieds, comme le veut la tradition, et les chambres s'allignent autour d'un long couloir, le tout formant un grand carré. Au milieu, un bassin a été creusé, avec tout autour un petit jardin pour se détendre. Si on veut, on peut faire un plouf, mais il vaut mieux aller aux bains chauds prévus à cet effet. On prend ses repas dans une salle commune près de l'entrée de l'auberge. On y paie cash, ils ne prennent pas les pierres gravées, même si elles sont signées.

Atlantar rentra en dernier. Calme. Pas come à son abitude.
Il s'installa sur le coté de la table, qu'il puisse voir ses deux compagnons en même temps, sans faire trop d'effort pour tourner la tête et regarder l'un ou l'autre.
Il posa consciencieusement son bâton sur le rebord de la table, se décoiffa de con chapeau de paille vissé sur sa tête, qu'il posa en équilibre sur le bout du bâton. Son éternelle sacoche, il la posa entre ses pieds avant de s'asseoir lui-même sur son tabouret.

"Atlantar a été tué."

Il lacha ça alors que personne ne s'attendait à ce qu'il parle. Bien entendu, Aldarion lui avait demandé de lui racconter, mais il ne lui avait pas dit quand. C'était maintenant.

"Il a été tué par le Dieu des Mers, je ne sais plus pourquoi... Il est descendu, et j'en suis remonté."

Il leva les yeux sur Al, humides, avec des perles de larmes dans leurs profondeurs.

"Je ne t'ai pas oublié, mon frère... Mais je ne suis plus le même, et je ne me bats plus pour les même choses. Je ne suis plus le chercheur cherchant... Celui que tu as connu. Je ne sais plus rien de cet ancien..."

Atlantar avait toujours son apparence de la vingtaine. Mais un grain de folie avait disparu de ses yeux, et son coup n'arborait plus sa pierre fétiche.

"... J'ai oublié pourquoi il luttait. J'ai oublié pourquoi il est mort. Mais je sais pourquoi je vis, et je sais qui je suis. Je suis le Guide, guidant... Et mes attributs sont toujours ma connaissance et mon bâton. J'ai gardé ton souvenir, de ta personne, mais il y a une part d'ombre qui s'est rajoutée, me voilant je ne sais quoi."

Atlantar souria.

"Et toi... Qu'es tu devenu ? Depuis cette fin d'après midi à la plage ?"

Aldarion s'assit à son tour sur une chaise à côté de la jeune femme. Il releva ses manches et fit signe au maître de maison afin de commander le repas. Posant ses coudes sur la table, il écouta attentivement le récit d'Atlantar. Lorsque celui-ci eut fini, il réfléchit un instant pour s'habituer à la nouvelle, puis répondit.

"Eh bien après notre séparation je suis resté un moment sur la plage, à décider de ma dirrection. Sur un coup de tête, j'ai plongé dans l'eau fraîche du matin et j'ai nagé pendant des heures, respirant par magie. Ce n'est que quelques heures plus tard que je me suis décidé : j'ai retrouvé un portail du culte de Poséïdon, et j'en ai traversé plusieurs. J'en ai cartographié une grande partie."

Pour illustrer ses mots, le jeune mage tapota au niveau de ses côtes, là où il avait rangé les cartes. Dans un léger sourire, il continua :

"J'ai voyagé jusqu'à arriver sur une île inconnue, d'où j'ai pris la dirrection du temple de Zeus. J'y suis resté le temps d'une prière, et j'ai fait l'heureuse rencontre de cette demoiselle."

Il désigna Harmony de sa main, posa ses yeux sur elle pour lui faire un sourire, et se reconcentra sur son ami.

"Lorsque tu as croisé notre route, nous discutions magie. Enfin c'était avant de tomber sur la créature qui s'est enfuie... Nous avions simplement prévu de marcher un peu."

Elle prit place pres du mage et resta silencieuse, ecoutant ardement ces hommes parler de leur passé plus que surprennant

*tué par le roi des oceans ... il avait donc un lien avec lui. Déesse, je me demande bien qui sont ces hommes aux passés si liés mais surtout si ... étranges, avez des informations sur eux ?*

*je me le demande egalement amour, reste silencieuse et écoute les, seules leurs paroles nous permettront peut etre de decouvrir de nouvelles âmes qui me sont malheurement inconnue*

La jeune femme arreta de respirer aux paroles du mage atlante et ouvrit des grands yeux qu'elle s'empressa de cacher

*des portails de Poseidon ?? mais qui peut bien t-il etre ?? c'est impossible ... personne a ma connaissance en a comprit le secret depuis .. des siècles entiers !*

L'ame de la deesse sourit et fit augmenter brusquement l'energie de la jeune femme par sa grande joie aussi soudaine qu'incomprise par la pretresse.
En cachant son grand etonnement, Harmony rendit son sourire a Aldarion et aquieca d'un signe de tete vive et determiné

A cet heureux souvenir, Aldarion sourit. Il se remémora la raison pour laquelle il avait croisé son chemin, et la lui rappela :

"L'Oracle m'avait dit que tu passerais, et où. Je t'y ai attendu, et nous avons fait route ensemble aussitôt. J'avais une quête à cette époque : retrouver mon passé, mes ancêtres, et la chouette m'avait dit que tu en faisait partie. Nous nous en sommes un peu égarés, depuis, avec la guerre des Dieux."

Repensant aux couloirs temporels, le jeune mage imagina dans sa tête la relation qu'ils couvraient sur une carte. C'était en effet intéressant de les noter elles aussi.

"Oui tu as raison, je vais inscrire sur mes cartes les passages que tu as découverts. Donc tu as dit Sparte à Delphes et Thèbes à Olympie. J'ai noté. Je l'ajouterai cette nuit."

Pendant qu'ils discutaient, le garçon était arrivé et attendait patiemment, ses mains jointes, qu'on lui adresse la parole, ce que fit Aldarion.

"Pouvez vous nous réserver deux chambres, je vous prie ? Et nous servir à manger."

Aussitôt le jeune homme partit au pas de course, pour revenir quelques instants après avec des assiettes pleines de nourriture...

[hrp: je me sens pas le courage d'imaginer quels plats il peut nous apporter... je laisse libre court à votre imagination /hrp]

Une délicieuse odeur se dégageait des plats fraichement apportés par le serveur. Les trois protagonnistes mangèrent en silence et firent débarasser la table quelques temps après.
Une douce nuit avait pénétré toutes les pièces de l'auberge, et la fraicheur se fit sentir tout comme la fatigue ; ils se dirigèrent tous les trois vers les chambres qui leur étaient destinées quand le serveur arriva dans leur direction.

"Veuillez me pardonner, mais la seconde chambre n'a pas pu être réservée... Nous pouvons en revanche mettre un troisème lit dans notre seule chambre de disponible."

Les trois voyageurs réfléchirent plusieurs secondes et optèrent pour cette solution qui, aparament, était la seule possible...
En effet, au sol était un lit soigneusement bordé. Le décor de la chambre était, certes, de mauvais goût mais il suffirait amplement pour cette nuit.
Chacun posa ses affaires au sol et se prepara pour dormir.

Harmony obsèrva Aldarion de dévetir de son long manteau et s'étonna quelque peu de la quantité d'objet qu'il transportait ... elle se compara à lui et se rendit compte qu'elle, au contraire de porter presque rien mis a part ce petit sac blanc contenant ses plus précieuses affaires.
Tout en s'asseyant face au mage, elle l'écoutait attentivement à la recherche d'informations. Elle conserva son rôle de novice et s'essaya à son exercice sachant pertinament qu'il était d'une grande simplicité et depuis bien longtemps maitrisé...
Sans un mot elle s'exécuta puis vit Altantar prendre part à la conversation. La méthode qu'il proposait, lui parut a première vue plus sûre et plus élaborée. Un délicieux sourire s'afficha à son visage lorsqu'il déplaça aisément l'huile de la lampe. Quand l'huile tournait autour d'elle, la prétresse de put s'empécher de lever les mains pour la controler à son tour mais ne fit rien, elle les laissa retomber sur ses genous, son secret était deja bien dévoilé...
Elle essaya donc l'exercice d'Atlantar en se servant également de celui du mage. Simplement, elle se concentra puis jeta un sourir vague à la pâle lune qui éclairait son visage depuis quelques minutes. L'huile ressortit du verre ondulant au rythme de la flamme et tounoiya autour des doigts de la jeune femme sans jamais la toucher. Ses doigts dansèrent avec le liquide jaunâtre puis se stopèrent devant la lune dont Harmony tirait son énergie.
L'huile se déposa sous forme de goutte dans le bougeoire et la prétresse sourit à ses nouveaux compagnons de route.

"qu'en pensez-vous chers magiciens ?"

*Et vous déesse qu'en pensez-vous ?*

*Moi... oh... tu m'as surpris tellement de fois que maintenant je m'attends a tout... et puis, ceci n'était rien de bien compliqué !*

Fatigué après le voyage qu'il avait fait, Achilles avait décidé de se coucher dans la soirée, histoire de reprendre les forces.
Mais il se reveilla à cause d'un bruit d'une sorte de verre brisé. Furieux (car n'aimant pas être reveillé ainsi), il prit la première chose qui lui passait sous la main, sa sandale, et la lança contre le mur en s'écriant

-Un peu de calme ! Il y a des gens qui essayent de dormir ici !

Puis se calmant un petit peu, il se recoucha, mettant le coussin sur son oreille pour essayer de ne plus rien entendre

Encore plus furieux, il rejetta brusquement ses draps et sauta sur pieds. N'entendant juste des cris de derrière le mur, il prit encore une fois ce qui lui passait par la main et le jetta contre le mur.
Malheureusement, cette fois ce n'était pas une sandale, mais un coffret qu'il portait depuis le début du voyage, il contenait toutes ses affaires précieuses et était aussi lourd qu'une grosse pierre. C'est sans doute à cause de son poids que le coffret fit un large trou dans le mur.
La furiosité se transforma en inquiètude et il se précipita vers le trou pour voir si tout le monde allait bien.

-Tout...ATLANTAR !

S'écria-t-il en voyant la tête de son ami atlante. Il passa son bras au travers du trou pour lui serrer l'épaule (n'atteignant pas la main).

-Ca fait longtemps ! Ah je suis content de te retrouver ! Désolé mais les murs semblent être fait en parchemin ! ...Qui est avec toi? Chiron? Atalante? Aldarion? Nerelith? Asclépios? Hypolyte? Briséïs? dis moi !

La pretresse regarda Aldarion et lui repondit par un sourire et un air innocent, les épaules levées.
Harmony eut un leger sursaut lorsque la tasse tomba au sol... le liquide bouillant se répendait lentement sur le sol tandis qu'Atlantar brassait l'air de ses bras.
Elle se retourna brusquement quand leur voisin troua le mur et plissa les yeux pour essayer de mieu voir qui était cet homme. Ne le reconnaissant pas, elle se tourna vers ALdarion l'air interrogateur.

"c'est un ami à vous cet homme là-bas ?"

En attendant la réponse du mage, elle se leva et s'avança de quelques pas vers le fond de la chambre.

[hrp: oooooooh je sens qu'on va s'amuser !! /hrp]

Aldarion fut touché plus qu'il ne s'en rendit compte par le sourire de la demoiselle. Il resta immobile pendant un instant, profitant de la douceur qui s'en dégageait, puis hocha la tête d'un air absent en répondant à Harmony :

"Mmmh oui, c'est bien plus qu'une vieille connaissance. Nous avons fait un bout de chemin ensemble il y a quelques temps. Nous étions tout un groupe, qui s'est séparé peu à peu. C'est un bon guerrier, et un bon ami. Il s'appelle Achilles, comme vous avez dû le comprendre."

Depuis qu'il la connaissait, le magicien trouvait bien plus de calme intérieur en présence d'Harmony. Ainsi les mots du jeune homme étaient emprunts d'une tendresse particulière à son égard. Il la laissa s'écarter et se retrouva face à Achilles, qu'il salua en s'inclinant, les paumes de ses mains jointes.

"Bonsoir, ô fier guerrier, et pardonne-nous notre maladresse, nous ne pensions pas faire trop de bruit... Viens plutôt parmis nous que je te présente à la demoiselle. Et reste aussi un peu, je te servirai une tasse d'infusion qui te détendra ; je t'assure que tu retrouveras le sommeil aisément."

Tout en disant ces mots, il servit deux autres tasses qu'il posa devant lui. Personne ne comprit vraiment d'où il les sortait, mais elles étaient bien physiquement là, en porcelaine...

"Ahaha !! Achilles !! Notre Compagnon d'Armes !! Viens vite parmi nous !!"

Atlantar lui prit la main et l'agita vivement, puis le laissa venir dans leur chambre... Il se tourna vers Harmony.

"Figurez vous qu'Achilles, Aldarion et moi, avons combattu contre le féroce et sanguinaire Arès !! On s'en est pas trop mal tiré... Avec certes quelques blessures porfondes, mais nous sommes toujours en vie !!"

Il regarda Achille qui rentrait dans leur chambre..

"Nous ne sommes que tous les quatre pour l'instant ! Car si le destin a voulu que notre route se croise ici, sans doute que nous croiserons vite celle des autres !!"

Ainsi il n'y avait que trois personnes. Il fut très heureux de retrouver Aldarion aussi. Quant à la troixième, il ne la connaissait pas. Il fut également déçu de ne pas y voir les autres.
Puis , s'empressant de les rejoindre, il fit un bref salut dédaigneux envers la jeune dame, comme à son habitude lorsqu'il rencontrait des inconnus. Et happa les deux atlantes qu'il sera fort contre lui.
Ensuite, les relachant, il s'exclama

-Que je suis content ! Merci de m'avoir reveillé, sinon je vous aurai raté

Instinctivement, il alla à un autre mur et donna un coup de poing.
Sentant le regard interrogateur des autres, il se retourna et expliqua en haussant des épaules

-Qui sait, peut-être un autre ancien membre de notre compagnie sera là...

Le centaure Chiron galopait à travers les rues d'Olympie à tout vitesse. A ses trousses, cinq cavaliers, épée dégainé lui courait aprés. Ne voyant pas son appartenance divine, les humains le chassaient tel un vulgaire gibier. Les citoyens s'écartait en le voyant arrivé, de crainte d'être piétiné ou à sa simple vue. Il emprunta plusieurs ruelles avant d'arriver juste devant une auberge. Il était fatigué et était las de courir.
Il s'arrêta devant la taverne, fit volte-face et dégaina son arc puis encocha une flèche et la pointa en direction des cavaliers qui chargeaient en braillant à plein poumons. Mais soudain, il sentit plusieurs auras. C'était celle de ses amis, celle qu'il n'avait pas senti depuis si longtemps! Poussé par un insctinct inconnu, il cria d'une voix forte à faire trembler les murs :

"ACHILLES! ALDARION! ATLANTAR!"

un sourire étrange apparaissait sur son visage. Puis il s'adressa aux cavaliers qui s'était arrêtés, effrayés par son étrange cris :

"Moi Chiron, de sang divin, je vous défie de m'attaquer. Si votre courage vous permet de l'oser, attender vous à ce que le plus fort des guerriers du monde vous tombe dessus, ainsi que les plus rusé des hommes de ce monde!"

En entendant le cri de Chiron, il ne savait pas trop d'où il venait. Du derrière le mur sur lequel il avait frappé?
Pendant ce temps, Atlantar se précipita et se jetta par la fenêtre.
Comprenant enfin, il suivit son ami atlante.
Il n'avait rien sur lui, à part une longue tunique blanche. Toutes ses armes étaient dans sa chambre, il n'avait pas le temps d'aller les chercher.

Atterissant à terre, il remarqua avec soulagement (ne voulant pas se salir les mains) le guerrier à terre, il avait une épée.
Le héros s'empressa de s'en saisir et de défier ceux qui arrivaient

-Pauvres idiots! Faites demi-tour avant que vous ne le regrettiez. Mes amis, vous ne devriez pas les connaître, ils ne sont pas aussi célèbres que moi, Achilles

-Achilles?fit l'un, celui qui semblait être le chef...Il est mort depuis plusieurs décenies.

-Triple sot ! Je suis de sang divin! Viens donc avoir la preuve !
Certains hésitèrent, seul le chef était assez arrogant et orgeuilleux pour se ruer sur lui.
Exasperé par tant d'obstination, Achilles lui lança l'épée qui transperça l'homme

-Les gens d'aujourd'hui...Que des dameoiseaux !