Hellade
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 Roman: La nouvelle Odyssée

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Pandora
Courtisane
Pandora


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MessageSujet: Roman: La nouvelle Odyssée   Roman: La nouvelle Odyssée EmptyLun 4 Juil - 11:33

La nouvelle Odyssée

Un souffle de vent passant sur la mer
Remuant la voile d'un bateau de pèche.
Le soleil se fait lourd et écrasant
Vif et sans pitié sur la terre brûlée.
Rouge comme le sable couleur sang
Rouge comme la sueur des hommes de la terre.
Bienvenue en Grèce
Bienvenue au pays de l'immortel.


Roman: La nouvelle Odyssée IMGP0457

Chapitre un : Un terrible accident

La nouvelle Odyssée

Un souffle de vent passant sur la mer
Remuant la voile d’un bateau de pèche.
Le soleil se fait lourd et écrasant
Vif et sans pitié sur la terre brûlée.
Rouge comme le sable couleur sang
Rouge comme la sueur des hommes de la terre.
Bienvenue en Grèce
Bienvenue au pays de l’immortel.

Chapitre un : Un terrible accident

Il faisait encore nuit. La petite maisonnette aux murs si blancs semblait toujours endormie, ses grands yeux aux volets bleus encore aveugles à la mer qui la berçait de son ressac. Mais alors que tout semblait paisible, une porte s’entrouvrit. Une jeune fille, mince et élancée, vêtue d’une parure ocre et de fines sandales en sortit tandis que le ciel se débarrassait de ses derniers lambeaux de nuit.
Voûtée, elle semblait fuir les regards. A pas lents, elle s’éloigna de la maison, puis, lorsque celle-ci ne fut plus en vue, elle se redressa, son regard de jade portant vers le lointain. Un courant d’air, chaud et sec malgré l’heure matinale vint déranger un instant le turban qui maintenant en arrière sa lourde chevelure ébène aux boucles presque bleutées. Elle repoussa les mèches qui s’envolaient, découvrant son visage à la peau mate et satinée. Elle contemplait l’horizon, son regard émeraude scrutant le paysage jusqu’à ce qu’il s’inscrive dans la profondeur de ses pupilles. Puis elle se mit à courir, soudainement, comme si le diable était à ses trousses. Ses pieds martelaient le sol, évitant avec dextérité les innombrables roches qui, malignes, se dérober sous son poids lorsqu’elle croyait pouvoir s’y appuyer avec sûreté. Sa course effrénée dérangea le tapis de sable endormi, qui en furie s’envola en lourds volutes rougeâtres pour se coller à sa peau cuivrée par le soleil, déjà humide de sueur ou à sa robe, qui oscillait à présent au détour des plis du tissu entre le rouge brique et l’or. Elle semblait déterminée dans sa course, tendue vers l’avant, suivant un chemin tracé juste pour elle au milieu des montagnes arides que seuls les buissons se risquaient à escalader, elle suivait ce chemin d’un pas sur, le chemin de son destin qui l’amenait vers l’inexorable.
Enfin, au loin, serti comme un écrin entre deux collines imposantes, accroché d’un côté à la montagne stérile, offrant de l’autre son visage aux embruns iodés de la mer, apparut un village et ses agglomérations de court bâtiments blancs.
La jeune fille accéléra son pas. Le soleil commençait sa course, tiré par le char du céleste Apollon et tandis qu’il dévorait peu à peu l’espace, chassant les dernières brumes de la froide nuit et réveillant les animaux et les hommes endormis, la jeune fille s’approchait de plus en plus du village. Elle jeta un coup d’œil furtif derrière elle, inspectant l’avancée massive de l’astre solaire, qui semblait dévorer le sol de son écrasante chaleur. Enfin elle atteignit les premières maisons. Ses sandales claquaient à présent sur les pavés mal joints tandis que dans les maisons alentours, les habitants se levaient peu à peu, prêt pour une nouvelle journée de labeur.
Les volets s’ouvraient au rythme de sa course qui ne faiblissait pas malgré son souffle de plus en plus saccadé. Le soleil était juste derrière elle, ses rayons talonnant ses pas, tentant de mordre sans succès la chair tendre de ses mollets.
Elle atteignait maintenant le centre du village. C’était une large place, entourée de maisons aux murs crépis de blancs, ombragée par des arbres centenaires. C’était l’épicentre du village, son essence, son cœur, toutes les activités se regroupaient ici, on échangeait, parlait, réglait des comptes…et enfin joyaux parmi les joyaux, son marbre luisant dans l’aube naissante, trônait l’imposant temple d’Héra, la fierté de tous, renommée dans le pays entier.
La jeune fille, suivit de très près par le soleil, fut soudain revigorée par sa divine vue, rassemblant ses dernières forces, elle bondit, dépassant l’entrée du temple pour s’écraser sur les marches, entre les colonnes ombragées.
A bout de souffle, elle se releva néanmoins, son regard contemplant avec admiration les frises et les statues qui s’offraient à elle. Femmes à demi- vêtues, scènes de combat ou grands moments de la mythologie, elle n’avait pas assez de ses deux yeux pour tout apercevoir.
Enfin, elle s’avança dans le temple en lui-même, l’obscurité la cachant aux regards délavés des pécheurs matinaux qui rejoignaient leurs frêles embarcations. L‘intérieur de la salle était richement décoré, des tentures rouges couvraient les murs, d’épais tapis venus semble t’il de pays plus à l’Orient recouvraient le sol et étouffaient les pas des adeptes de la déesse, d’autres statues, en marbre ou en stuc, brillaient sous la lumière des divers braseros de la pièce. De l’encens était diffusé en permanence, emplissant l’esprit d’une sorte de paresse.
Cependant, le plus impressionnant se trouvait au centre de la pièce. Construit dans une pierre noire ébène, brillant encore plus que les fontaines de la cour extérieure, tapissée de bas relief en or massif, l’autel d’Héra et sa statue immense, en jade, couverte d’un riche sari écrasait de son regard impitoyable les visiteurs opportuns tel la gardienne du sanctuaire.
La jeune fille avançait à pas lents, écrasée par l’aspect majestueux des lieux. Pleine de déférence, elle s’agenouilla devant la statue.
Elle n’avait pas le droit d’être là, seules les prêtresses pouvaient pénétrer dans le temple, ce qu’elle avait commis était sacrilège mais elle n’avait pas eu le choix. Elle ne savait pas comment l’expliquer mais elle avait ressentit cela comme une urgence, elle n’avait pu contrôler ses gestes, et à l’aube, elle s’était enfuit. A présent, elle se sentait étrange et se demandait ce qu’elle faisait là. Elle baisa les pieds de la statue, baissant le front jusqu’à toucher le doux tapis qui bordait l’autel. Soudain il y eut un bruit derrière elle, la jeune fille se releva précipitamment et elle heurta avec sa tête, le bras tendue de la déesse. Celle-ci se mit à osciller dangereusement, tanguant d’un côté puis de l’autre, semblant toujours plus près du bord. La jeune fille retenait son souffle, pétrifiée, ne pouvant plus bouger, la scène se déroulant au ralenti. Elle se pencha une dernière fois et bascula au bas de l’autel pour rencontrer le sol et éclatait en morceaux.
La jeune fille, ne bougeait toujours pas, figée en une expression d’horreur, ses quelques secondes avaient semble t’il durées une éternité.
Brusquement, il y eut un cri derrière elle. La jeune fille se retourna vivement, ayant complètement oublié le bruit qui l’avait fait se relever si précipitamment. La grande prêtresse était là. Vêtue d’une longue tunique rouge et bordeaux, ses cheveux tressés d’or et de perles, son visage maquillé de noir et d’or, elle aussi semblait figée dans un cri sans fin à la vue de la statue brisée. Les autres prêtresses alertées par le cri accoururent. Ce furent d’autres cris aigues à la vue du désastre. En quelques minutes, la nouvelle traversa le village de part et d’autres, tout le monde abandonna son activité pour se réunir autour du temple. La jeune fille, toujours muette, fut saisie durement par les prêtresses et jetés hors du temple, sur une sorte de grand parvis, où se réunissait le peuple lors des grandes cérémonies. La foule se resserra, formant un cercle autour du corps prostré de la jeune fille.
Celle-ci releva la tête, son regard un instant rebelle, brillant de peur et de douleur contenue, se tourna vers les prêtresses, puis, la lueur s’éteignit, une ombre passa et la tristesse comme un voile transparent vint tisser sur son visage la plus grande des peines.
« Sacrilège » criaient les adeptes d’Héra en furie. Le slogan fut bientôt repris par la foule, un frisson parcourait la masse de gens réunis, d’autres paroles se mêlèrent à celle des prêtresses et rapidement, ce ne fut qu’un grand bruit assourdi et informe. La rumeur de la haine n’a pas de mots. Les villageois levaient les bras au ciel, se réclamant de la justice divine, pendant que les prêtresses vêtues de rouge haranguaient la jeune fille de leurs cris suraigus. La grande prêtresse qui se tenait jusqu’à présent sur les marches du temple leva un bras et ce fut le silence. Rien, on n’entendait plus le moindre bruit, les hommes comme les animaux se pliaient devant l’aura de puissance dégagé par la prêtresse. Le soleil, à présent écrasant, n’était même plus troublé par l’habituel petit vent irritant qui venait des montagnes. La foule ne bougeait même plus, la marée humaine s’était immobilisée d’une seul geste et l’on aurait sans peine put croire que le temps s’était arrêté. La jeune fille se releva et se tourna vers la femme qui avait stoppé la foule en délire. La prêtresse s’avança, les gens s’écartant sur son passage. Enfin, les deux jeunes femmes se firent face, de tailles égales, l’une approchant des 17 ans et l’autre des 25, seul leur regard étaient en totale opposition. La jeune fille était aux abois, son regard cherchait en vain une possible fuite tandis qu’elle s’efforçait de cacher cette peur par une attitude presque offensive. La prêtresse, elle, semblait épuisée, son regard mordoré contemplait la jeune fille avec un voile de pitié tandis que se dégageait d’elle une impression de sagesse, comme si elle avait amassé des centaines années d’expérience.
Elles ne bougeaient plus, leurs regards se mêlant, se scrutant comme pour y lire au fond de leur âme.
Un murmure avait repris dans la foule, celle-ci s’impatientait :
« Quand est ce que la Grande Prêtresse allait agir ? Cette jeune fille avait commis l’impensable. »
La prêtresse baissa en premier le regard, accablée, comme si le regard de la jeune fille la brûlait, puis, elle se tourna vers la foule.
« Moi, Danaï, grande prêtresse de notre bien-aimé Héra, notre protectrice à tous, j’ai été témoin aujourd’hui d’une grande catastrophe. La statue d’Héra a été brisée par cette jeune fille alors qu’elle avait pénétré dans le sanctuaire même. Cette action ne peut rester sans conséquence et je me vois dans l’obligation de sévir. Cependant, je m’oppose à toute violence de votre part, j’honore depuis assez longtemps la déesse mère pour savoir qu’elle n’est pas sanguinaire. Je dois donc me résoudre à demander le bannissement de cette jeune fille.
Un frisson parcourut à nouveau la foule. Elle se mit à chuchoter. Certains criaient à l’injustice, rappelant l’importance des faits, mais d’autres, satisfaits, rappelaient à leurs voisins qu’il n’y avait pas âme qui vive à cinquante kilomètres à la ronde et que personne ne voudrait aider une bannie.
Après quelques minutes, la foule se calma. Elle reporta son attention sur la jeune fille fière et silencieuse qui n’avait pas dit un mot depuis l’annonce de sa peine.
Une femme s’extirpa du cercle pour apostropher l’adolescente.
_Et toi ! La bannie ! Que dis-tu de ton sort ? Serais-tu muette ou trop bête pour comprendre ?
La jeune fille tourna sa tête vers la femme, la contemplant longuement. Celle-ci effrayé par son regard émeraude qui brillait de mille éclats recula. La jeune fille se tourna alors vers elle.
_Je ne m’appelle pas « la bannie » mais Eleni. »

(suite au prochain message)
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Pandora
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MessageSujet: Re: Roman: La nouvelle Odyssée   Roman: La nouvelle Odyssée EmptyLun 4 Juil - 11:34

Au même instant, en Olympe.
« HHHHHHHaaaaaaaaaaaAAAAAAAAAAAAAAAhhhhhhhhHHHHHHHHHHHHHAAAAAAAAAaaaaaa !!!!!!!!!!!!!!!!!
Un grand cri brisa le silence olympien des lieux. La haute montagne frémit, tous les oiseaux s’envolèrent, effrayés. Il provenait de la maison la plus haute et la plus majestueuse d’Olympe. Construite sur un large terre-plein, elle étalait ses richesses et ses luxueuses parures aux autres maisons en contre-bas. Un immense jardin, empli de fontaines, de statues et de paons, entourait la maison tel un enclos protecteur. Celle-ci était faite du plus beau marbre, dans le plus pur style grec. Une rangée de colonnes soutenait l’entrée de la villa. La porte principale, imposante avec ses doubles battants ornés de riches gravures, sembla s’ouvrir un instant.
Un homme d’âge mur, plutôt grand, aux cheveux longs et blancs, vêtu d’un jogging bleu difforme et d’un marcel blanc, se glissa furtivement par l’ouverture. Son ventre, plutôt proéminent, passa difficilement, et il s’en fut vers les colonnes dans un petit pas rapide. Il s’appuya sur l’une d’elle, tentant de reprendre son souffle et essuyant de sa main calleuse une sueur inexistante.
_Tu sais bien que les Dieux ne transpirent pas Zeus, déclara une voix derrière le vieil homme.
Celui-ci se retourna en sursaut, mais il ne vit rien derrière lui.
_Plus haut, reprit la voix.
Zeus leva son regard d’azur vers le haut des colonnes pour rencontrer enfin un homme plutôt jeune, il devait avoir dans les 25 ans, mince voir fluet, son visage étroit éclairé d’un sourire de joie enfantine. Il était vêtu d’un T-Shirt blanc où s’inscrivait en lettre turquoise : Vive l’Olympique d’Olympe, A bas l’A.C Olympiakos, d’un jogging noir et de baskets d’un bleu électrique nanties de petites ailes blanches qui lui permettaient de voler.
_Hermès, Hermès…. J’ai cru que j’allais avoir une crise cardiaque ! Quand vas-tu grandir un peu ? ! Comme s’il n’y avait pas déjà assez eu de problèmes aujourd’hui…
Zeus s’avança hors des colonnes et s’assit sur les marches du perron qui menaient au jardin, se laissant tomber lourdement.
Hermès atterrit tout en douceur à côté de Zeus, son regard exprimant la plus franche curiosité.
_Ah ? Que s’est-il passé ?
Zeus maugréa.
_Comme si tu ne le savais pas, toi, le roi des ragots ! D’ailleurs ce n’est pas si innocemment qu tu te trouvais sous nos colonnes.
Hermès poussa de hauts cris, feignant l’indignation et tentant de se disculper. Zeus leva une main pour mettre fin à ses jérémiades.
_Soit. D’accord, tu ne sais rien. Enfin je vais t’expliquer. Ce matin, alors que je me regardais tranquillement le match entre l’Olympique d’Olympe et l’A.C Olympiakos, bien installé dans mon fauteuil entre un bol de nectar et une canette de « Super Ambroisie », je vois Héra débouler comme une furie, avec son air des mauvais jours, tenant l’un de ses satanés paons, les sales bestioles, dans les bras. Je tente tant bien que mal de cacher la nourriture sous le fauteuil mais rien n’y fait, cette harpie voit tout. Bien sur, elle n’attendait que ça, comme d’habitude, elle se met à crier, à gémir, à se plaindre :
« Mais pourquoi t’ai-je épousé ? Tu n’es plus qu’un gros lard qui passe ses journées devant la télé à s’empiffrer de cochonneries, au bar à boire et à se saouler avec les pires dieux de l’Olympe ou encore près de sa loupe VisioTerra à reluquer les mortelles ! Tu n’es plus l’homme que tu étais, et dire que j’ai tout sacrifié, ahhhh ce que je regrette…. »
Enfin tu vois ce que je veux dire, pareil que d’habitude. Puis vinrent les menaces, et tu sais quoi ? ! Elle me met au régime, elle a interdit à Hébé de me servir « Au Bar de l’Olympe » ! Elle veut me cantonner aux légumes ! Mais ça ne va pas se passer comme ça ! Après tout, je suis le Roi des Dieux, c’est moi qui décide ici ! Pour qui se prend-elle ? Bon, j’avoue que ces colères me font peur, mais souviens toi, la dernière fois, euh non l’avant dernière fois, je lui ai tenu tête, tu te rappelles, elle ne savait plus quoi dire, elle ouvrait la bouche et la refermait comme une énorme chouette…ahhhhh que c’était dr…..
Il fut interrompu par un raclement de gorge d’Hermès.
-Et le cri ? demanda t’il
Zeus se reprit.
_A oui, le cri, j’allais oublier. Alors que je jetais un œil ennuyé sur le match qui se déroulait sans que je ne puisse rien entendre, elle s’en aperçut et vint se placer entre la télé et moi. Soudain, elle se figea. Un instant, j’eus peur, je ne l’avais jamais vu comme ça. Pâle comme un linge, immobiles comme ses satanées statues qu’elle aime tant et qui pullulent dans notre jardin, d’ailleurs si tu en veux une, sers-toi… ; enfin je me levais pour voir comment elle allait et soudain je vis sur la VisioTerra, tu sais celle de la salle à manger, celle qui est énorme, enfin, je vis la statue de son temple en mille morceaux. Je faillis m’esclaffer mais je me retins de peur déchaîner ses foudres. Ahhhhhh je me souviens comme elle aimait cette statue, et comme elle se plaisait à se vanter face aux autres déesses…..
Zeus partit dans un grand éclat de rire qui fit trembler son ventre imposant dépassant du Marcel blanc.
_Ohhhhh, ohhhh c’était trop drôle…… Enfin le silence fut de courte durée. Ça fait plus d’1/4 d’heure qu’elle crie sans interruption. Je n’aimerais pas être à la place de la personne qui a commis cette erreur, sa vengeance sera terrible, déjà qu’elle crie au complot et s’en prend à toutes les déesses venues pour la soutenir ou se repaître de son malheur…Enfin, moi, je me suis furtivement éclipsé, la maison étant trop remplie et bruyante pour moi, si bien que je ne pouvais plus entendre le match.
Zeus poussa un soupir à fendre l’âme. Hermès posa une main compatissante sur l’épaule du patriarche.
_Ce n’est rien, ça va passer. Puis, vois le bon côté des choses, tu te souviens qu’on se plaignait du manque d’action, qu’il ne se passait plus rien depuis le voyage de retour de ce sacré Ulysse ? On va pouvoir prendre les paris, c’est repartit comme à l’époque, à nous les paris et l’argent facile…Toujours est il que c’est une bonne raison d’aller boire un coup, je crois qu’Hébé a reçut une livraison du nouveau nectar : Nectarium et ne t’inquiètes pas, je m’occupe d’Hébé, elle ne saura rien me refuser, ce n’est pas pour rien que je suis le dieu des voleurs et des gens à la langue habile.
Zeus partit d’un rire franc qui le secouait tout entier.
_Ah c’est bien vrai ça ! Je suis bien content que tu sois là. En tout cas, tu as raison pour l’action, on peut peut-être faire quelques chose de cette histoire. »
Il donna une grande tape amicale dans le dos d’Hermès qui fut projeter au bas des marches, il se releva en grimaçant. Zeus l’imita tant bien que mal, gêné par son ventre. Puis se tenant par l’épaule, ils prirent d’un pas plein d’entrain le chemin du « Bar de l’Olympe » pendant que résonnait derrière eux les cris hystériques d’Héra.


(vous aimez?)
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Atlantar
Voyageur et Magus
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MessageSujet: Re: Roman: La nouvelle Odyssée   Roman: La nouvelle Odyssée EmptyLun 4 Juil - 12:17

Hum Hum... Faut lire tout ça ? Confused Rolling Eyes Razz

C'est toi qui a tout tapé ? Ou alors c'est la magie du copier coller ?

En tout cas, chapeau !

(je le lirai plus tard c'est promis !)
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MessageSujet: Re: Roman: La nouvelle Odyssée   Roman: La nouvelle Odyssée EmptyLun 4 Juil - 14:14

Je suis Atlantar dans sa démarche Mr. Green
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Achilles
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MessageSujet: Re: Roman: La nouvelle Odyssée   Roman: La nouvelle Odyssée EmptyLun 4 Juil - 15:29

moi je cherche les dialogues crus centurion
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Atlantar
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MessageSujet: Re: Roman: La nouvelle Odyssée   Roman: La nouvelle Odyssée EmptyLun 4 Juil - 18:16

On te dira pas où ils sont !! (yen a... mais pas crus... enfin peu... presque cuit... jme tais ?)
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Pandora
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MessageSujet: Re: Roman: La nouvelle Odyssée   Roman: La nouvelle Odyssée EmptyMar 5 Juil - 11:44

Du copier-coller? Je vois pas pourquoi tu demdandes ça puisque c'est moi qui l'est écrit, j'ai bien du l'taper un jour, vu qu'en plus je deteste ça, ohh ça a été très long.
Mais sinon qu'en pensez vous? est ce que vous aimez? Pour l'instant je ne l'ai fais voir à personne, je trouve qu'il faut des tites ameliorations.
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Hypolyte
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MessageSujet: Re: Roman: La nouvelle Odyssée   Roman: La nouvelle Odyssée EmptyMar 5 Juil - 18:52

sa prend au mon un heure lire ça Rolling Eyes .
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MessageSujet: Re: Roman: La nouvelle Odyssée   Roman: La nouvelle Odyssée EmptyMer 6 Juil - 11:24

Tu n'es pas obligé de le lire. Very Happy
je ne t'oblige en rien, c'était pour vous faire partager une histoire qui me tient à coeur, et en plus comme on est sur un rpg dans la mythologie grecque.
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Atlantar
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MessageSujet: Re: Roman: La nouvelle Odyssée   Roman: La nouvelle Odyssée EmptyMer 6 Juil - 13:03

Ca y est, je l'ai lu...

Hum... Je voulais pas trop me la jouer Barbare, donc j'ai pas compté les fautes d'orthographe, de grammaire et compagnie...

Dans l'ensemble... Euh... Quelques grosses remarques: le cri ressemble plutot à un rire... Si on le racourci, ca nous fait Ahah ! Donc voilà... ^^ Faudrait juste mettre AAAaaaaah ! Cela suffit !^^
Sinon, c'est marrant cette envie de faire ressembler les dieux olympiens à des supporters sportifs de notre temps ^^ Il y a juste quelques erreurs...
-Olympe, c'est une montagne ! Non une ville... C'est la montagne au sommet de laquelle vivent les dieux.
-Olympie, c'est la ville où c'est déroulé les premiers jeux olympiques grecs, mais, elle ne se situe pas à coté de l'olympe ! Au contraire ! Elle est à 5 jours en voiture !!! ^^ En plein Péloponèse !!
-Donner des noms aux équipes est une bonne idée, mais... à l'époque, il n'y a pas de "match" de foot... Seulement des courses, ou des lancers de javelots, ou des lutteurs, ou des lancers de poids... Et pour les noms, il aurait fallu mettre des noms de villes grecques... Comme Sparte (A S S... Association Sportive de Sparte ?) comme Thèbes ( O T... Olympique Thébain ?)

Sinon, je sais pas si tu est déjà allée en grêce, mais la France est bourrée de clichés... Les petites maisons blanches avec les volets bleus... Y'en a pas de partout ! Surtout pas sur le continent... Seulement dans les îles, et particulièrement à Santorin. Donc voilà, faut juste faire attention à ça... Si tu veux donner un peu de réalisme à l'histoire...

Voilà pour mon avis... Je sais il est très négatif, mais... ^^ C'est mieux que rien nan ?
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MessageSujet: Re: Roman: La nouvelle Odyssée   Roman: La nouvelle Odyssée EmptyJeu 7 Juil - 11:47

Oui je suis déjà allé en grèce, j'apprend même le grec, mais j'avais envie de mettre ses maisons, je trouve ça tellement beau et qui a dit que je n'étais pas sur une ile, c'est un village de pecheurs.
Pour les Dieux, je voulais les faire très moderne, donc c'est normal qu'il y ait du foot et je ne peux pas prendre les noms de villes car les matchs se déroulent entre Dieux, enfin la haut, tout au haut de l'Olympe, avec des habitants de l'Olympe, sinon tu m'as dit que la montagne s'appelait Olympe et pas la ville, mais comment puis je appeler l'endroit où ils vivent.

Sinon qu'en as tu pensé? As tu aimé le style d'ecriture? La différence entre les deux? Cette amorce te semble t'elle prometteuse?
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Atalante
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MessageSujet: Re: Roman: La nouvelle Odyssée   Roman: La nouvelle Odyssée EmptyVen 8 Juil - 15:47

j'adore se mélange créatif, et nivaux details d'atlantar, c'est vraiment pas grave, c'est de toute facon fictif alors ...
je trouve qu'un bon style et l'affrontement entre le contemporain et l'antique est interressant du fait que l'art aujourd'hui (ecrit, plastique, audiovisuel ... ) s'appuie sur des faits passé, des choses qui reste inconsciement dans la pensée d'aujourd'hui et les replassent dans le quotidiens ...

est-ce que quelqu'un a compris ou je sais pas expliquer ..... ?
(le boulet de service ... )
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Atlantar
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MessageSujet: Re: Roman: La nouvelle Odyssée   Roman: La nouvelle Odyssée EmptyVen 8 Juil - 18:34

Ok ! Donc j'avais pas compris !! Je croyais que Zeus regardait des matchs terriens dans son poste de TV ! ^^ Ok ok...

Citation :
comment puis je appeler l'endroit où ils vivent.

une simple suggestion: les Olympiens ne vivent pas dans une ville, mais "Sur le Mont Olympe"... Hum... Si tu tiens absolument à donner un nom au lieu... Hum... "Olympe City" ? Enfin, un truc qui marque bien la démarquation avec la ville d'Olympie, et il faudrait que tu l'expliques en deux phrases pour que le lecteur puisse se situer, et surtout comprendre! (personnellement j'ai un peu eu du mal, mais je revenais de soirée, aussi...)

Sinon pour les noms des équipes de foot, vu que ce sont des joueurs divins, tu pourrais, par exemple, donner des noms similaires aux grands groupes de dieux grecs ! Genre, les Titans (Olympique titanesque ?), ou les Danaïdes... Ect... C'est toujours une simple suggestion... ^^

Atalante, moi j'ai tout compris !! ^^
Ce que j'ai apprécié c'est cette abondance de couleurs qui donne vraiment une image de l'action. Cependant il y en a peut-être trop, et l'on saisit mal le passage de la course à la marche rapide... S'il y en a eu un ! Parce que l'utilisation de certains verbes laissent à penser qu'elle marche plutot qu'elle cours... Notament lorsqu'elle entre dans le village.
Tu utilise aussi un procédé stylistique typique, qui marche toujours autant, du "Que va-t-il se passer ensuite ?", tu pourrais peut-être l'intensifier, en decrivant plus la haine des villageois envers la jeune femme, et leur réaction de stupeur lorsqu'elle dévoile son nom, au lieu de s'escuser...

Putain j'y crois pas... Comment j'arrive pas à donner des impressions positives !! Je m'arrête là... Honte à moi... *Shame on me*
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